CONTACTS

Risques professionnels

Préventeur des risques professionnels :
Mme Sabine ITHURRALDE

Ressources

Testez vos connaissances en matière de risques professionnnels et accédez à des ressources complémentaires.

Selon Art L 230-2 / Art.R.4121-1 et suivant et L. 4612-9 du Code du Travail, « Tout employeur a obligation générale de sécurité et de protection de la santé des travailleurs (physique et mentale). Ces mesures comprennent

  • des actions de prévention des risques professionnels
  • des actions d’informations et de formations
  • la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés »
DRH - Schéma prévention

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Cette obligation de sécurité et de protection se traduit concrètement par, notamment :

  1. Son obligation à tenir à jour annuellement, a minima, le Document Unique comprenant :
    • le recensement et l’évaluation de l’ensemble des risques auxquels s’exposent les travailleurs durant leur activité réelle de travail (à distinguer du travail prescrit)
    • le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail – PAPRIPACT – qui indique les mesures de prévention à mettre en œuvre sur les 3 niveaux de prévention (primaire, secondaire, tertiaire)
  2. Une obligation à analyser les accidents du travail (graves, répétés) – avec une information lors de la F3SCT trimestrielle.

Au Centre Hospitalisation de Pau, la politique en matière de prévention des risques professionnels est inscrite dans le projet d’établissement au niveau du projet social notamment. Elle s’articule autour de plusieurs acteurs internes.

DRH - Schéma prévention acteurs

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Ce travail s’accompagne et s’appuie également sur des acteurs externes :

  • Les Services Prévention des caisses de retraite et de la santé au Travail = CARSAT / CRAM
  • Ingénieurs conseils
  • Contrôleurs de sécurité
  • Les Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) :
  • Inspecteurs du travail
  • Les agences de sûreté nucléaires (ASN)
  • L’INRS : assistance technique

Zoom sur les risques professionnels principaux du Centre Hospitalier de Pau

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont des troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur apparition ou leur aggravation. Les TMS affectent principalement les tissus mous comme les muscles, les tendons et les nerfs.

Ils sont une conséquence à une exposition multifactorielle :

  • des facteurs biomécaniques : le port de charges, la mobilisation de patients, les gestes répétitifs, ou précis et très fins, les postures inconfortables ou maintenues durant de longues périodes, telles que par exemple, le travail bras au-dessus du niveau des épaules,
  • des facteurs psychosociaux
  • des facteurs organisationnels : manque de pauses ou d’alternance entre des tâches plus ou moins sollicitantes, durée de travail excessive…
  • des facteurs individuels : caractéristiques intrinsèques des individus telles que l’âge, le genre ou encore l’état de santé

Tous les métiers soignants et non soignants sont concernés.

L’analyse de l’activité à réaliser permet de réduire l’exposition et les dommages sur la santé grâce à :

  • une identification des bons gestes et postures,
  • l’utilisation d’équipements d’aide au port de charges et/ou mobilisation des patients
  • des équipements au poste de travail adapté,
  • la mise en place d’une organisation cohérente.

Au Centre Hospitalier de Pau, plusieurs dispositifs sont mis en place. A titre d’exemple :

  • Un Masseur Kinésithérapeute référent TMS intervenant à mi-temps qui réalise des ateliers intra-services, des formations certifiantes PRAP et à orientation mobilisation des patients, port de charges et gestes répétitifs – Consultez le document « Liste des référents »
  • Une formation sous un format pédagogique ludique : un escape game sur le travail sur écran
  • Des aménagements organisationnels et matériels dans le cadre en particulier de la politique HANDICAP et de retour-maintien dans l’emploi
  • Une plateforme « Accueil et écoute soutien psychologique » permet l’accès à un psychologue du travail à raison de 3 séances / an / agent – à titre gracieux – par convention avec la MGEN

Les risques psychosociaux « recouvrent en réalité des risques professionnels d’origine et de nature variées, qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé mentale des salariés et ont, par conséquent, un impact sur le bon fonctionnement des entreprises. On les appelle « psychosociaux » car ils sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail » – Source : Ministère du Travail

Au Centre Hospitalier de Pau, plusieurs dispositifs sont mis en place comme :  

  • Une plateforme « Accueil et écoute soutien psychologique » permet l’accès à un psychologue du travail à raison de 3 séances / an / agent – à titre gracieux
  • A destination des cadres et des médecins, à titre expérimental, un dispositif d’évaluation et d’accompagnement de l’état psychologique par convention avec la MGEN (dispositif HOLITEST-HOLICARE)
  • Des accompagnements par des psychologues externes sur des projets collectifs de régulation, supervision
  • Des groupes de travail sur des thématiques tels que les violences, discriminations, harcèlement interpersonnels
  • Des formations dans le cadre du plan institutionnel de développement de compétences (violences, stress, communication, sophrologie, …)
  • Des soutiens internes par la DRH, la Direction des Soins ou encore le Service de Prévention et de Santé Au Travail

Les chutes et glissades de plain-pied ou par dénivelé représentent 21,27% des accidents du travail du Centre Hospitalier de Pau (Source : bilan 2023 des accidents du travail).

Si les causes de survenue sont diverses et pouvant trouver origine par l’état des sols, une vigilance est à porter sur :

  • le modèle des chaussures: privilégier des chaussures type tennis tenant la cheville et avec semelles antidérapantes,
  • l’information d’un sol mouillé: si les panneaux jaunes sont à placer pour informer le professionnel mais aussi l’usager que le sol est glissant et de ne pas marcher à cet endroit, il est aussi important de signaler la présence d’eau au sol suite à des fuites d’équipement (chauffe repas par ex) ou par infiltration (fenêtres par ex)
  • l’encombrement des espaces : matériel laissé au milieu des pièces, fils ou autres câbles de dispositifs médicaux au sol, …sont autant de situations à l’origine de chute de professionnel.

Les risques routiers incluent les risques liés au déplacement dit « trajet ». Les accidents du trajet représentent 12,76% des accidents déclarés (Source : bilan 2023 des accidents du travail) avec autant causé par un tiers.

Si le véhicule – objet de l’accident – est le plus souvent la voiture, les nouveaux modes de mobilités dits doux (vélo, trottinette, marche…) sont de plus en plus sources d’accident routier. Alors, à l’instar de la voiture ou de la moto, des mesures de protection existent aussi pour ces modes de mobilités : casque, gilet fluorescent, lumière, gants. Mais surtout, et en prévention primaire, quel que soit le mode de déplacement, l’état de celui-ci doit être régulièrement entretenu, assuré et … le code de la route est à respecter.

Il existe 3 types de rayonnements :

  • ionisants: émis par les équipements d’imagerie médicale et de médecine nucléaire. La radioprotection englobe toutes les mesures de prévention et de protection dans le cadre d’une exposition à un tel rayonnement.  N’hésitez pas à lire la plaquette ci-contre pour en savoir plus.
  • non ionisants: émis par les équipements émettant par exemple un champ électromagnétique, comme par exemple l’IRM ou, dans une moindre mesure, les téléphones portables.
  • laser : pensez à bien protéger vos yeux avec des lunettes adaptées …le fournisseur de l’équipement doit transmettre les éléments de prévention et de protection.

Consultez le document « Liste des référents » pour les coordonnées des personnes compétentes en la matière.

Risque lié à l’utilisation du produit chimique ou au travail en présence d’un produit chimique.

Ils sont partout…Produits d’entretien, produits analytiques de biologie médicale ou d’anatomopathologie, médicaments à visée thérapeutique et à visée diagnostique (cytotoxiques, produits de contraste, …), colle, peinture…

La notion de dangerosité d’un produit résulte de la combinaison de :

  • Danger propre au produit: chaque produit dispose d’une Fiche de Données de Sécurité (= FDS) rédigée par le fournisseur du produit et d’une étiquette apposée sur le conditionnement. Ces 2 documents contiennent les pictogrammes de danger, les mentions de danger et d’avertissement, et les conseils de prudence.
  • Exposition à ce produit : durée et fréquence à laquelle le professionnel s’expose lors de l’usage du produit

Ces éléments servent de support pour définir les mesures de prévention et de protection à mettre en œuvre en termes :

  • d’équipements techniques de travail,
  • d’équipements de protection collective (EPC) et/ou individuelle (EPI),
  • de formation des professionnels,
  • d’organisation avec des procédures et conduites à tenir formalisées …n’hésitez à consulter ENNOV ou toute documentation interne à vos secteurs d’activité

Ceux-ci à toutes les étapes de la vie du produit chimique : stockage, manipulation, gestion des déchets.

Le respect de la mise en place des EPC (hotte, ventilation, …) et du port des EPI (gants, lunettes, manches longues, chaussures fermées, masque …) souvent vécus comme une contrainte, vous permettra de ne pas vous exposer à des dommages sur votre santé de type cutanées et respiratoires.